L’addiction à l’alcool : Qui sont les vraies victimes ?
L’addiction à l’alcool : Qui sont les vraies victimes ?
Les gens ont souvent de la peine ou de la colère pour les alcooliques. De nos jours, ils commencent à se rendre compte que les personnes proches des alcooliques sont également endommagées par leurs actions.
La dépendance à l’alcool frappe tous ceux qui entourent l’alcoolique. Les épouses, les maris, les partenaires, les enfants, les mères, les pères, les employeurs, les employés, le personnel, et même des inconnus qui se trouvaient simplement «au mauvais endroit» à ce moment-là.
Presque toujours, l’alcoolique n’a pas l’intention de causer des problèmes. La personne dépendante de l’alcool éprouve souvent des sentiments de désespoir, d’impuissance, de dégoût de soi et de peur. Malheureusement, elle s’enferme dans sa propre misère et ne remarque pas les effets qu’elle a sur les autres. En raison de leur terrible introspection, les alcooliques entrent alors dans une spirale descendante, où ils boivent pour oublier ou pour faire face à leurs sentiments désagréables, et l’alcool ne fait qu’aggraver ces sentiments.
Finalement, l’alcoolique se croit incapable de s’en sortir sans boire.
En raison des effets addictifs de l’alcool sur le cerveau, l’alcoolique commence à blâmer les circonstances et les autres personnes pour ses problèmes. Il s’agit de se dire : «Je ne suis pas alcoolique. Je ne bois que parce que…» suivi d’une excuse quelconque. Cela empêche la personne d’admettre son problème.
Pour apprendre à arrêter de boire de l’alcool, la personne aura besoin de beaucoup de soutien, de la part de ses proches et de ses amis, d’organisations professionnelles et de thérapeutes. Cependant, rien de tout cela ne sera utile si l’alcoolique n’a pas d’abord admis sans réserve son problème.
La première étape pour aider l’alcoolique est donc d’amener cette personne à admettre son problème. Cela n’est pas facile. Chaque fois que vous l’aidez, cela devient une nouvelle excuse pour l’alcoolique. Il peut avoir besoin de l’attention que lui procure la consommation d’alcool (ce qui renforce les effets de l’apitoiement sur soi) ; elle peut considérer l’aide comme insuffisante (aussi injuste que cela puisse être). Malheureusement, de nombreux alcooliques n’admettent leurs problèmes qu’après avoir perdu tout ce qui leur est cher : Famille, enfants, amis, travail, maison…
Une fois que l’alcoolique a admis son problème et accepte de chercher de l’aide, il est temps de le soutenir. L’alcoolique a besoin d’outils pour apprendre à arrêter de boire de l’alcool. Outre les conseils avisés des organisations, il existe des livres, l’hypnothérapie, les thérapies complémentaires et les retraites (dont certaines sont gratuites).
Ce qu’il faut retenir, c’est que l’alcool est une drogue qui crée une forte dépendance et que la dépendance à l’alcool nécessite (généralement) plus d’une approche. En combinant autant d’approches différentes que possible, toutes travaillant ensemble, on obtient les meilleures chances de réussite.